La Dominique, pays indépendant de l’Angleterre depuis 1978, a durement été frappé par l’ouragan Maria en 2017 et manque cruellement de ressources pour se reconstruire. En arrivant à Porsmouth le 8 juin, nous décidons donc d’encourager l’économie locale; nous payons un boat boy local pour avoir un mooring plutôt que de s’ancrer. Vu la position stratégique de l’île, l’abondance de bois marin tel que le teck et ses réserves d’eau douce, la baie ou nous nous trouvons est riche d’histoire. Des pirates et corsaires célèbres tels que Francis Drake y faisaient escale pour se ravitailler, réparer leurs navires et commercer avec les autochtones. Après quelques jours passés au mouillage à découvrir le plaisir de boire du Ting, une boisson sucrée locale, nous déplaçons le bateau vers la capitale, Roseau. Ici, les autobus locaux peuvent vous amener aux quatre coins de l’île pour une bouchée de pain, mais n’y cherchez surtout pas le confort!
Notre première escapade en transport local nous amène aux chutes de Trafalgar. Une marche de 10 minutes à peine nous amène à des chutes époustouflantes. Charles peut y pratiquer son activité favorite: lancer des cailloux dans l’eau. Le lendemain, nous partons avec l’équipage du bateau Thalasso pour une randonnée bien plus difficile, celle du Boiling Lake. Au bout de quelques heures de marche, nous atteignons la Desolation Valley, une vallée fumante d’activité volcanique et parcourue par une chaude rivière sulfureuse. Malheureusement, le sentier a été grandement endommagé par l’ouragan Maria et nous rebroussons chemin avant d’atteindre le lac bouillant pour assurer la sécurité de Charles. Au retour, nous nous baignons dans le canyon le plus beau que nous ayons visité depuis le début du voyage: Le Titou Gorge
Un coup d’œil à la météo nous apprend que nous devons partir le lendemain, le 15 juin, pour la Martinique si nous voulons arriver à temps pour un rendez-vous important: Les futurs acheteurs du bateau, les parents de Catherine, nous rejoignent sur le bateau pour la fin du périple. Ça commence à sentir la fin…